îles d’Agaléga
Sur les îles d’Agaléga:
Agaléga est un archipel de l'Océan Indien, situé à 1122 km (soit 697 miles) au Nord de l'île Maurice. D'origine corallienne, l’archipel est formé de deux îlots – l’île du Nord, étant l’île principale et l’île du Sud. Les deux îles font partie des territoires et des dépendances de la République de l’ile Maurice.
Les touristes peuvent s’y rendre par voies maritime et aérienne.
Géographie
Les deux îles ont une superficie totale de 27 miles carrés (70 km carrés) et sont reliées par une bande sablonneuse. Pour se déplacer d'une île à l'autre, les habitants ont le choix; marcher jusqu'à l’autre île à la marée basse ou attendre la marée haute et s’y rendre en bateau. C'est du au fait que le pont qui avait été construit dans le passé, par Auguste Le Duc a été détruit à la suite des intempéries. L'île du Nord fait 12,5 km de long sur 1,5 km de large alors que l'île du Sud fait 7 km de long sur 4,5 km de large. L’île du Nord abrite la seule piste d’atterrissage de l’archipel.
Les lieux d’habitation principaux sont les villages de Vingt-Cinq (à cause des vingt-cinq coups de fouet que recevaient les esclaves rebelles), et de La Fourche sur l’île du Nord et de Sainte-Rita sur l’île du Sud. Vingt Cinq est le centre d'administration des deux îles; la plupart des infrastructures y sont situées. La Grande Case est l’administration centrale de l’archipel d’Agalega.
Le réseau routier est constitué de pistes de sable et il y a des véhicules qui se déplacent autour. La seule piste d’atterrissage d’Agalega, faite de charbon compacte et de sable est sur l’île du Nord et permet le décollage et l’atterrissage d’appareils de faible envergure. Il n’y a pas de port fonctionnel sur les îles, alors les bateaux doivent jeter l’ancre en haute mer à environ 500 mètres de la jetée à St James Anchorage sur l’île du nord.
Le charme rustique et naturel d’Agaléga
D’en haut, Agalega apparaît ce qu'elle est: un joyau vert couché sur le velours bleu de cet océan immense. Sa beauté naturelle est tout simplement captivante.
Renommée pour ses plantations de cocotiers endémiques, il est pas étonnant que dès votre arrivée sur l’île, les villageois vous accueillent en vous proposant de boire du lait de noix de coco fraîche.
Le coprah et l'huile de noix de coco sont destinés à l'exportation, alors que l'élevage, la volaille et l’agriculture sont la source de revenus principale des habitants.
Vous rencontrerez également l'une des attractions principale, le « Agalega Island Day Gecko » (Phelsuma borbonica agalegae), un lézard unique pour des îles d’Agalega. C'est une espèce endémique de gecko d'environ 140 mm de long (pour 1 femelle) à 170 mm (pour 1 mâle).
Le charme rustique d’Agalega laissera certainement un effet agréable pendant longtemps sur vous.
Histoire d’Agaléga
On pense qu’Agalega a partagé son histoire avec celle des autres îles des Mascareignes. Il se peut qu’Agaléga fût découvert par des navigateurs arabes et malais, même s’il n’y a aucun document officiel qui confirme ces dires à ce jour.
M. de Rosemond fut la première personne à avoir établi une habitation sur l'île. La seule montagne de l'île, Montagne d'Emmerez, tire ainsi son nom du deuxième naufragé, un Mauricien, Adelaïde d'Emmerez.
Le développement économique, infrastructurel et politique de l'île ne trouve son essor qu'à l'arrivée d'Auguste Le Duc en 1827, un administrateur français envoyé par M. Barbé pour s'occuper de la production d'huile de coco et du coprah.
Même aujourd’hui, cette production est un commerce florissant. On peut encore remarquer des vestiges historiques datant de 1827 à 1846 tels que : Le village Vingt-Cinq, Les Cachots des Esclaves, Le Cimetière des Noirs et une autre pour les Blancs et un Moulin à l'Huile.
Le Folklore d'Agalega – une originalité à découvrir
Aujourd'hui, la population des îles est estimée à environ 300 personnes, connues localement comme des Agaléens. Le Créole est la langue principale et le catholicisme est la religion prédominante.
Il est intéressant de noter que l'origine des habitants d'Agalega a été hautement influencée par la situation politique dans le monde au XIXe siècle ; le règne anglais à l'île Maurice, l'abolition de l'esclavage et les travailleurs engagés en provenance d'Asie.
Les légendes sont l'esprit des terres. Sur l’ile d’Agaléga, des légendes telles que « Calèche Blanc » et « Princesse Malgache » vous rapprocheront du folklore. Un autre élément qui unie la population est la langue codée du « langaz Madam Seret », un mélange du français et du Créole mauricien, une langue descendue des esclaves. Pour cette langue, chaque syllabe est doublée avec la première consonne remplacée par le « g », par exemple, « Français » devient des « frangrançaisgais ». L'origine et le but de cette langue tout à fait particulière restent flous.
Jusqu'à tout récemment, il n'y avait pas d’argent en circulation sur Agaléga, bien que les résidents fassent leurs emplettes dans les deux boutiques de l’île. Le paiement s’effectuait en signant les bons de gouvernement qui étaient ensuite respectivement débités sur leurs salaires.
Les vols seraient si rares, presque inexistant, que tout le monde dormaient avec des fenêtres ouvertes.
Il y a Agaléga, et rien d’autre comme tel !